mardi 2 février 2010

Le bilan de la déportation et de la situation finale


Les morts dans les camps de concentration:

Environ 1.650.000 personnes (toutes nationalités confondues), ont été internées dans les camps de concentration.
1.100.000 y ont trouvé la mort. (66.7 %)
42.000 personnes ont été déportées pour des faits de résistance ; parmi elles, 23.000 ont survécu.
Le bilan total de la solution finale est de environ 5.100.000 morts.
Les camps dans lesquels le bilan humain est le plus lourd sont:
- Auschwitz
- Ravensbrück
- Lublin

Source


QUE CE LIEU OÙ LES NAZIS
ONT ASSASSINÉ UN MILLION
ET DEMI D'HOMMES,
DE FEMMES ET D'ENFANTS,
EN MAJORITÉ DES JUIFS
DE DIVERS PAYS D'EUROPE,
SOIT À JAMAIS
POUR L'HUMANITÉ
UN CRI DE DÉSESPOIR
ET UN AVERTISSEMENT.

L'arrivée au camp


D'Allemagne et des pays occupés, de jour comme de nuit, de la mi-juillet 1936 à la mi-avril 1945, les détenus vont entrer dans les camps. Plus de la moitié y sera exterminée.

A l'arrivée au camp, les hommes sont séparés des femmes. Ceux qui ne sont pas tués immédiatement, peuvent parfois entrevoir des membres de leurs famille à travers les barbelés.

vendredi 29 janvier 2010

"Identités"

"Chaque fois, une exposition est une sorte de question posée." C.Boltanski


Un témoignage parmi d'autres vient dire l'extrême finesse de perception de Christian Boltanski: la mort de son père provoqua une mutation étonnante: la libération d'un espace nouveau. Cet espace de la cave pourrait être le lieu des morts, des spectres, de l'inconscient ...

"Reserve" Boltanski 2002


Représentation de l'abscence


En 1988, Boltanski s'empare d'un nouvel élément, le vêtement, qu'il utilise tout d'abord pour créer une œuvre profondément émouvante : Réserve, Canada. Il s'agit d'une pièce qui fait allusion aux entrepôts dans lesquels les nazis remisaient les effets des personnes déportées. L'usage du vêtement chez Boltanski est donc d'emblée lié au thème de la mort, comme c'était déjà le cas pour la photographie. Pour lui, « La photographie de quelqu'un, un vêtement ou un corps mort sont presque équivalents : il y avait quelqu'un, il y a eu quelqu'un, mais maintenant c'est parti ». Le vêtement est lui aussi une trace ou une empreinte qui témoigne d'une vie passée.

C'est à ce titre que les vêtements sont présents dans la série des Réserves réalisées à la suite de Réserve, Canada. Chacune est une variation d'installation sur le thème de la disparition et du souvenir. Dans Réserve : la Fête de Pourim, 1989, ou dans Réserve Lac des morts, 1990, les vêtements sont laissés au sol ; dans Réserve du Musée des enfants, 1989, ils sont empilés en rang (1).

Avec la Réserve de 1990, Boltanski tapisse les murs d’une salle entière de vêtements usagers, voire poussiéreux, qui répandent une odeur de grenier. Car la forte présence de l’œuvre ne se manifeste pas seulement visuellement, mais par une dimension olfactive trop rarement exploitée en art plastique (2).
Comme les autres œuvres de la série, la Réserve de 1990 crée un environnement incitant à une méditation mélancolique sur le corps comme enveloppe vulnérable, sur la vanité et sur la mort, qui sont les sujets de prédilection de Boltanski durant les années quatre-vingt-dix.

(1) Pour connaître cette œuvre : voir l’exposition « Dernières années » au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
(2) Une des œuvres des collections du Musée national d’art moderne qui explore le mieux cette dimension avant la Réserve de Boltanski est l’installation Plight de Beuys, 1985 (visible dans la Collection en ligne, numéro d'inventaire AM 1989-545).

mardi 26 janvier 2010



Un détenu dans une chambre de compression perd connaissance (puis meurt) au cours d’une expérience destinée à déterminer à quelles altitudes les personnels volants pouvaient survivre sans oxygène.

Source: